Institut des Sciences Historiques - Comprendre le présent avec l'histoire

L'histoire permet de mieux comprendre le présent et notamment de réfléchir à ce qui serait le meilleur régime politique pour notre pays, la France.

Celle ci est née durant le règne de Clovis, roi qui marque véritablement la naissance de notre pays. Il s'affranchit de l'Empire romain en devenant le roi des Francs, il abandonne les dieux antiques au profit de la religion chrétienne, la première à affirmer le primauté du spirituel et fait baptiser tout son peuple. Il inaugure plus de mille ans de gloires et de progrès. La royauté ne sera pas remise en cause jusqu'à la funeste révolution de1789 qui briseara l'élan de la France et aménera le trouble et les désillusions permanentes chez les Français. Les libertés seront abolies, les privilèges de l'argent s'imposeront et le peuple sera maltraité, l'Etat jusqu'alors tenu et par les normes supérieures données par la religion (le bien commun) et par les différents contre pouvoirs naturels, deviendra de plus en plus totalitaire.Le droit de vote, écran de fumée, n'a plus guère de sens et plus de la moitié des Français s'en détournent, les féodalités contre lequelles les rois ont toujours lutté, réapparaissent et se multiplient, le territoire, c'est à dire là où s'exerce la souveraineté se réduit peu à peu, la justice est soumise à l'arbitraire des juges pendant que la norme remplace de plus en plus la loi. Nous revenons en des temps barbares.

Clovis nous a sorti d'une période de troubles durant laquelle l'ancien ordre s'était écroulé. La royauté nous a amené ensuite plus de mille ans de progrès constants. Revenons donc à elle pour retrouver et nos libertes individuelles et notre grandeur collective. Tel est le meilleur que l'on puisse souhaiter.

Pour cela il nous faut un roi !

Heureusement la divine providence a maintenu notre dynastie nationale et l'héritier est toujours là. Il s'agit de Monseigneur le duc d'Anjou.

Il est est l'héritier car l'aîné de sa Maison. Telle a toujours été la force de la royauté française. Le roi ne se choisit pas et le roi est dans l'heureuse impuissance de ne rien pouvoir changer à l'ordre dynastique. Il ne prétend pas. Il est !

Quelle force de cette institution ! Nous n'avons pas à décider si le roi est bon au mauvais, juste ou non, sage ou non. Il est le Roi. Tous les rois ont eu leurs détracteurs...comme leurs admirateurs. L'essentiel n'est pas là mais dans l'institution dont ils furent les garants, institution qui a permis à la France de devenir ce qu'elle fût et aux Français de trouver le bonheur d'une société sage, axée sur le bien commun, et encadrée par le décalogue qui restait finalement sa loi principale autrement plus forte avec ses seuls dix commandements que nos millions d'articles et de textes législatifs à peines audibles.

Donc actuellement selon les règles ancestrales, les lois fondamentales, la royauté a un héritier. Le Prince Louis.

Notre devoir est de le faire connaître. C'est ainsi que l'histoire et le présent se conjuguent.

1 - Biographie rapide de Monsiegneur le duc d'Anjou

2 - Quelques textes et citations du Prince

3- Textes divers


Monseigneur le Prince Louis de Bourbon duc d’Anjou


Le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou est l’aîné des Capétiens et le successeur légitime des rois de France. Il descend en ligne directe d’Henri IV premier roi de la branche des Bourbons. Dix générations le relient directement à Louis XIV. Né le 25 avril 1974, il est le fils du Prince Alphonse de Bourbon, duc d’Anjou et de Cadix (décédé en 1989). Le 6 novembre 2004 le Prince a épousé la Princesse Marie-Marguerite. Le Prince Louis est arrière-petit-fils du roi Alphonse XIII d’Espagne, et cousin de S.M. le roi Juan-Carlos Ier d’Espagne.

Chef de nom et d’armes des Bourbons, le Prince Louis porte les armes dites « de France » en héraldique, c’est-à-dire d’azur à trois fleurs de lis d’or. En qualité de chef de la Maison de Bourbon, il est le Grand-Maître des ordres de Saint-Michel (fondé par Louis XI) et du Saint-Esprit (fondé par Henri III).

Le Prince est Bailli Grand croix de l’Ordre de Malte depuis juin 2000, dignité réservée aux chefs d’Etat ou de Maisons souveraines. Il est membre titulaire de la Société des Cincinnati de France (créée en 1783), où il représente le roi Louis XVI. Le Prince est également citoyen d’honneur de la ville d’Aigues-Mortes ainsi que membre du comité d’honneur de plusieurs associations culturelles.

Le Prince Louis assume son statut de chef de maison royale et le manifeste par de nombreux gestes. Il a, entre autres, depuis 1992, présidé le dépôt des reliques de Saint-Louis à Aigues-Mortes, le bicentenaire de la mort de Louis XVI à Saint-Denis, la commémoration officielle du quatrième centenaire du sacre d’Henri IV à Chartres. En 1996, année du quinze centième anniversaire du baptême de la France, reçu par l’archevêque et le maire de Reims, le Prince se recueille devant la Sainte-Ampoule dont les restes sont pieusement conservés dans la Cathédrale des sacres. Au début de l’année 2000, le Prince a annoncé en tant que Chef de Maison, les résultats positifs de l’analyse ADN du cœur de Louis XVII. Quatre ans plus tard, le 8 juin 2004, il pouvait déposer solennellement la précieuse relique dans la crypte des Bourbons de la Nécropole Royale de Saint-Denis.

Monseigneur le Duc d’Anjou est accueilli, depuis 1992 régulièrement par les maires de nombreuses villes de France (Aigues-Mortes, Marseille, Lyon, Reims, Dinard, Saumur, Amboise, Loches, Angers, Lunéville, Nancy etc.) pour présider des cérémonies commémoratives diverses. Il a été reçu en 1996 par le Marine nationale à Brest, où il a visité le porte-avions nucléaire Charles-De-Gaulle, et en 1997 à Toulon pour des exercices en mer à bord d’un aviso. En janvier 1998, le Duc d’Anjou a participé à l’inauguration du Stade de France.

Catholique, le Prince Louis de Bourbon, en 1996, a assisté à Reims à la messe célébrée par S.S. le pape Jean-Paul II pour le XVe centenaire du baptême de Clovis. Il a participé aux Journées Mondiales de la Jeunesse à Paris en août 1997. Le 25 août 2000 il a présidé plusieurs cérémonies commémoratives de la création de la ville de Saint-Louis au Missouri (USA) par Louis XV et déposé des reliques du saint Roi dans la cathédrale de la ville. Lors du jubilé de l’an 2000, à Rome, le Prince a rendu hommage au Saint-Père en tant qu’aîné des capétiens et petit fils de Saint-Louis. En août 2002 le Prince a participé aux solennités annuelles des Pieux Etablissements de France à Rome et à Notre Dame de Lorette en Italie. En avril 2005 il fut présent avec la Princesse Marie Marguerite, aux funérailles de Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II au Vatican parmi les nombreuses délégations officielles. En septembre 2008 le Prince et la Princesse seront parmi les officiels invités à la messe célébrée par le Pape sur l'esplanade des Invalides.

Le 5 mars 2007, naissance de SAR la Princesse Eugénie, premier enfant du Prince Louis, baptisée à Paris le 2 juin 2007, par S.E. le Nonce Apostolique en France. En novembre 2008 le couple princier et SAR la princesse Eugénie, ont été reçu en audience privée par Sa Sainteté le Pape Benoît XVI au Vatican. Le 28 mai 2010, le couple princier a donné naissance au Dauphin de France le Prince Louis, duc de Bourgogne, et à son frère jumeau, SAR, le Prince Alphonse, duc de Berry.

En 2015 le Prince Louis, comme les années passées a été présent ou a patronné de nombreuses manifestations pour lesquelles il fait parvenir des messages (ceux-ci se trouvent en particulier sur le site de l'Institut de la Maison de Bourbon, (www. royaute.org ) organisme reconnu d'utilité publique qui depuis plus de trente ans oeuvre pour mieux faire connaître l'oeuvre de la royauté française dans la fidélité à la branche aînée. Les dernières manifestations ont concerné le 4ème centenaire de la mort de Henri IV et notamment l’authentification de la tête du roi Henri IV (décembre 2010), l'année saint Louis (2014), les commémorations autour du tricentenaire de la mort de Louis XIV (2015).


Textes et citations de Mgr le Prince Louis, duc d'Anjou

Avenir (l’)

L’avenir est entre les mains des jeunes. L’avenir commence à s’écrire (…) L’avenir ce sera ce que nous en ferons. (…) J’adresse à toutes les bonnes volontés un appel. Relevez les défis ! Prenez part à la vie sociale et économique. Prouvez par l’exemple que vos idées sont les meilleures ! (…) L’avenir est à ceux qui le prennent en main. A ceux qui n’ont pas peur, comme nous l’a rappelé à plusieurs reprises, en France, Sa Sainteté, le Pape Jean-Paul II, et spécialement aux jeunes lors des J.M.J. d’août 1997.
(Paris, 23 janvier 2000, devant les membres et amis de l’IMB)

Je l’ai dit et je le répète n’ayez pas de regrets d’une société passée qui ne reviendra jamais dans les mêmes formes quoi que l’on fasse parce que le monde a évolué. Le régime monarchique a un sens pour l’avenir parce qu’il est celui de la tradition française. Je vous demande de prendre votre place dans la société. Suscitez des initiatives dans le domaine culturel, social, sportif, c’est ainsi que vous serez reconnus et que l’avenir pourra être celui que vous espérez tous.
(Paris, 23 janvier 2000, lors de la réunion des Président d’Associations légitimistes)

Permanence et maintien des traditions pour préparer l’avenir et lui donner des bases solides. Voilà des valeurs qui nous réunissent. Tel est en effet le sens que je donne aux actions que je mène comme héritier d’une Maison souveraine, comme chef de la Maison de Bourbon. ( Dinard, 27 mai 2000)

La leçon de la monarchie française n’a pas à se lire au passé mais doit être un encouragement à œuvrer, concrètement, pour l’avenir. ( Dinard, 27 mai 2000)

Culture

La défense et la promotion de notre patrimoine sont bien le meilleur remède que l’on connaisse contre certaines dérives qui pourraient nous amener progressivement vers une mono culture. Or, la diversité est indéniablement la première des richesses (Amboise, 15 septembre 2000)

Droit / devoir / héritage

Vous pouvez être assurés que pour demain, que pour les jeunes qui, avec moi, auront à construire le nouveau siècle et à lui donner ses valeurs, je saurai prendre mes responsabilités et assumer l’héritage de la tradition (Paris, discours lors d’un dîner avec Jean Foyer, 24 septembre 1999).

Ma naissance me désigne comme l’aîné des Bourbons. Chef de la maison de Bourbon, c’est-à-dire aîné de tous les descendants du roi de France Henry IV, je me dois aujourd’hui d’assumer notamment l’héritage de la famille de France, et de maintenir son héritage moral sur ses nombreuses branches réparties à travers le monde. (Amboise, 15 septembre 2000)

En tant qu’aîné des Capétiens, descendant des rois de France depuis Henry IV, fils de Saint-Louis et de Louis XIV, il est de mon devoir d’assumer l’héritage historique et culturel de la famille de France. (15 septembre 2000)

La monarchie est toujours un recours. Comme le disait un de mes aïeuls, lui même, chef de la Maison de Bourbon, au début du 20ème siècle, le Prince Charles, la France peut oublier les Bourbons, les Bourbons n’abandonnent pas la France. Nous demeurons aujourd’hui comme hier, prêts à assumer tous nos devoirs vis à vis du pays. (Paris, devant les membres et amis de l’IMB, janvier 2002)

J'ai toujours été présent, conscient des responsabilités revenant au chef de maison que je suis, dans la droite ligne des préceptes que mon père m'a transmis, des principes et des valeurs qu'il n'a eu de cesse de m'inculquer et que je saurai, à mon tour, léguer à mes enfants, conscient des devoirs qui m'incombent. Devoirs que je remplirai avec l'énergie que m'inspirent notre histoire commune et la force que je puise dans les exemples de mes illustres ancêtres. (Paris, décembre 2010, pour la création de l’IDA).


Europe

L’Europe à mesure qu’elle croît et qu’elle dissout les souverainetés aura besoin de retrouver d’autres points de repères. Ils commencent à poindre, tant du point de vue civil, que du point de vue religieux. Il appartient, à vous tous, en particulier par vos engagements et les responsabilités que vous assumez ou que vous assumerez, de faire que les dynasties et notamment la dynastie française qui est une des rares en Europe à être totalement nationale, jouent un rôle prépondérant. (Paris, devant les membres et amis de l’IMB, janvier 2002)


Langue française

Le Français et la culture française représentent une richesse que, bien souvent depuis l’hexagone, nous ne soupçonnons pas. (Amboise, 15 septembre 2000)


Monarchie (en général)

L’Europe nous montre que des monarchies peuvent être restaurées et que c’est un modèle de gouvernement parmi les plus performants. (Paris, 23 janvier 2000)


Monarchie française

La monarchie est toujours un recours. Comme le disait un de mes aïeuls, lui même, chef de la Maison de Bourbon, au début du 20ème siècle, le Prince Charles, la France peut oublier les Bourbons, les Bourbons n’abandonnent pas la France. Nous demeurons aujourd’hui comme hier, prêts à assumer tous nos devoirs vis à vis du pays. (Paris, devant les membres et amis de l’IMB, janvier 2002)


Patrimoine

Tout vrai patrimoine est un heureux mélange d’histoire et d’art. Je ne vous cacherais pas ma fierté d’être l’héritier de rois qui ont su très tôt dans l’Histoire de la France promouvoir cette alchimie. Il ne peut, en effet, y avoir de construction d’un patrimoine national que si la puissance politique, la puissance financière, allient le goût et la volonté de donner au pays et à sa population les monuments, les œuvres d’exception, les symboles qui renforceront et affineront leur identité.

Je suis intimement convaincu que les trésors culturels de notre Histoire nous invitent à réfléchir et à reconsidérer les multiples possibilités que nous possédons pour faire le Bien et le Beau autour de nous (…) La défense et la promotion de notre patrimoine est bien le meilleur remède que l’on connaisse contre certaines dérives qui pourraient nous amener progressivement vers une mono culture. Or, la diversité est indéniablement la première des richesses.
(Amboise, 15 septembre 2000)

la promotion et la mise en valeur de notre patrimoine sont essentielles tant pour le plaisir visuel, l’émotion artistique de chacun, que pour l’activité économique d’une ville ou d’une région.
Il ne peut y avoir de construction d’un patrimoine national que si la puissance politique, la puissance financière allient le goût et la volonté de donner au pays et à sa population les lieux, les œuvres d’exception qui renforceront et affineront leur identité. Oui, c’est cela aussi le patrimoine : une identité.
(Loches, 16 septembre 2000)

C’est ainsi que la France à travers les symboles forts de son patrimoine bâti maintient son identité tout en honorant les gloires de son passé
(Texte de janvier 2009 pour le château d’Angers après son incendie, [décembre 2008]

Progrès social

Ne soyez pas des nostalgiques d’un passé qui quoi que l’on fasse ne reviendra jamais. Souvenez vous que les Rois, en France, ont toujours été les artisans du progrès et de l’innovation. Sans doute ont-ils parfois bousculé les habitudes et les conservatismes de leur temps. Tel était leur devoir pour faire progresser la société et apporté plus de bonheur à leur sujet. (Dinard, 27 mai 2000)

Rois de France

Les rois de France, mes aïeux, ont très tôt fixé leur doctrine : le Roi, souverain béni par l’onction du sacre, selon une belle formule définie par les juristes « est empereur en son royaume ». Durant des siècles, pour concrétiser cette idée, ils ont dû lutter à la fois contre les dangers de l’étranger toujours prêt à vouloir imposer ses règles à la souveraineté nationale, et contre les périls intérieurs de ceux qui voulaient limiter la souveraineté du roi pour mieux dicter leur loi (Paris, discours lors d’un dîner avec Jean Foyer, 24 septembre 1999).


Souverain / souveraineté

Le sujet abordé ce soir –souverain et souveraineté- fait partie des grandes questions de société desquelles il n’est guère possible de faire abstraction. Il est au cœur de la fonction de gouverner et du devoir d’état. Le destin des capétiens et des Bourbons s’y trouve tout entier résumé (Paris, discours lors d’un dîner avec Jean Foyer, 24 septembre 1999).

Le Souverain, qu’il soit Roi ou Peuple, est celui qui exerce le pouvoir suprême, la souveraineté. Telle est bien la fonction sociale la plus haute et aucun Etat ne peut se passer d’un souverain. Le choix que l’on en fait décide de ce que sera le corps social et donne son sens à l’Etat. Les rois de France, mes aïeux, ont très tôt fixé leur doctrine : le Roi, souverain béni par l’onction du sacre, selon une belle formule définie par les juristes « est empereur en son royaume ». Durant des siècles, pour concrétiser cette idée, ils ont dû lutter à la fois contre les dangers de l’étranger toujours prêt à vouloir imposer ses règles à la souveraineté nationale, et contre les périls intérieurs de ceux qui voulaient limiter la souveraineté du roi pour mieux dicter leur loi (Paris, discours lors d’un dîner avec Jean Foyer, 24 septembre 1999).

Le rôle des souverains est toujours aussi essentiel et (…) ils demeurent l’expression la plus sûre de la souveraineté et de la permanence de l’Etat. (Paris, discours lors d’un dîner avec Jean Foyer, 24 septembre 1999)

L’Europe à mesure qu’elle croît et qu’elle dissout les souverainetés aura besoin de retrouver d’autres points de repères. Ils commencent à poindre, tant du point de vue civil, que du point de vue religieux. Il appartient, à vous tous, en particulier par vos engagements et les responsabilités que vous assumez ou que vous assumerez, de faire que les dynasties et notamment la dynastie française qui est une des rares en Europe à être totalement nationale, jouent un rôle prépondérant. (Paris, devant les membres et amis de l’IMB, janvier 2002)

à suivre...

n'hésitez pas à nous faire parvenir des textes qui pourronst venir s'ajouter.

Heureux d'avoir été exaucé par la naissance d'un Dauphin nous rappelons la prière qui avait été recommandée aux fidèles  en vue de cet évènement.

ANNEE 2010, Année de naissance chez Mgr le duc d'Anjou

Prière pendant maternité de Madame, Duchesse  d'Anjou

et pour la naissance d'un Dauphin

ANTIENNE DE NOTRE DAME DU PUY (1) 


Nous vous saluons, Ô Reine, Mère de miséricorde ; 
Notre Vie, notre Douceur et notre Espérance, nous vous saluons. 
Vers vous nous crions, enfants exilés d’Eve. 
Vers vous nous soupirons, gémissant et pleurant en cette vallée de larmes. 
Ô vous, notre Avocate, tournez vers nous vos yeux miséricordieux. 
Et, après cet exil, montrez-nous Jésus, le fruit béni de vos entrailles. 

O clémente ; 
O bonne ; 
O douce Vierge Marie. 

V. Reine du Puy. 
R. Priez pour nous. 

V. Seigneur, sauvez le Roi. 
R. Et exaucez-nous au jour où nous vous invoquerons 
(psaume XIX, 10). 

V. Dieu, donnez votre jugement au Roi. 
R. Et votre justice au fils du Roi (Psaume LXXI, 2). 

ORAISON POUR OBTENIR UN DAUPHIN (2) 

Prions. O Dieu, gouverneur de tous les royaumes 
et de tous les rois, écoutez favorablement nos 
prières ; et donnez à notre Roi Très-Chrétien Louis, 
un fils selon votre Cœur, pour la perpétuité et la paix du Royaume de France. 
Par Jésus-Christ, Notre-Seigneur. 
R. Ainsi soit



(1) Les raisons du choix de cette antienne sont les suivantes : 

 Notre-Dame du Puy ou de France est la protectrice du Royaume. Elle vit 20 Rois à ses pieds. 
Aux prières du Roi Charles VII et de sainte Jeanne d’Arc, elle sauva notre pays lors de la guerre de Cent Ans ; le Roi Louis XIII fit précéder la consécration publique à N.-D. de l’Assomption, d’une consécration à Notre-Dame du Puy. 

 Notre-Dame du Puy obtint au Roi Louis XI un Dauphin, le futur Charles VIII. 

(2) Oraison tirée du propre du diocèse de Paris et de nombreux autres diocèses.