Février 2016 Dans le bulletin de l'Institut de la Maison de Bourbon nous avons relevé les notices à la mémoire de deux grands noms du légitimisme contemporains décédés ces derniers mois. Honneurs aux grands anciens. L’Institut de la Maison de Bourbon tient à rendre hommage à deux personnalités du monde légitimiste qui viennent de nous quitter, Jacques Rolain et le comte Édouard de Roquefeuil-Anduze. Janvier 2016 Cette année marquera celle du 180e anniversaire de la mort du roi Charles X (novembre 1836). Rappelons que depuis des années tant l'Institut des Sciences historiques que l'Institut de la Maison de Bourbon espèrent le retour du dernier Roi de France dans sa patrie, même si celle-ci est bien ingrate et bien infidèle à sa grandeur passée. Mais le retour de la dépouille du Roi ne serait-il pas le moyen de réveiller les consciences et de montrer combien la République a, en près de deux siècles, réduit la France au rang d'une nation de second ordre. Ne jamais oublier que la République contrairement à ce que l'on entend parfois ne véhicule aucune valeur. 2 décembre 2013 L'IMB clôture son année Comte de Chambord à l'occasion du 130ème anniversaire de la mort de ce grand roi -1820-1883. Conférence de Jean-Paul Clément sur les dernières années du Prince, à 19 heures, salle habituelle. Avec le recul on mesure mieux l'importance de celui, qui, faisant le sacrifice d'une fausse restauration à son profit, a maintenu jusqu'à sa mort, les principes de la royauté française traditionnelle. En effet quel était alors l'enjeu ? Soit une restauration d'une monarchie qui n'était qu'un parangon de royauté et qui n'aurait été qu'une république couronnée comme il en existe encore quelques unes en Europe mais qui apporte peu à leur société, soit maintenir les principe de la royauté traditionnelle seul moyen de sauver la France. Le Prince s'était rendu compte des principes délétères qui gouvernaient la société depuis la révolution, principe reposant sur l'individualisme (négation du bien commun) et sur l'immanence d'un pouvoir sans Dieu et donc sans principe supérieur (donc générateur de lois iniques et contre-nature). Jusqu'au bout le Comte de Chambord a lutté pour que la France renoue avec ses origines et ses principes. Il n'a pas été entendu. Il a été parfois raillé. Pourtant il avait totalement raison. Il ne fallait pas de compromis avec la révolution. Celui-ci avait été tenté lors de la Restauration de 1814 au nom d'un certain pragmatisme par Louis XVIII. Mais exactement comme Henri IV l'avait fait en accordant l'édit de Nantes, ce type de mesures contraires aux lois fondamentales du royaume, ne peut avoir qu'un temps (pour Henri IV celui de la nécessaire pacification après trente ans de guerres civiles) et être abandonné dés que possible. Ce fut la grandeur de Louis XIV de le comprendre et de revenir, moins d'un siècle après, aux principes avec la révocation. En 1870 après avoir vu plusieurs formes de pouvoir, tous issus, de la révolution, le Comte de Chambord savait bien que le temps du compromis n'était plus possible. Il fallait revenir à l'essentiel. A une société dont le Roi est la tête. Le message est toujours complètement actuel. Trop de compromis ont été faits. Beaucoup ont crû qu'un certain "entrisme" mot qui a tant couru des années Trente jusqu'à l'an 2000, était possible et que les mauvais régimes pourraient être améliorés de l'intérieur par les "bons", par ceux qui étaient bien formés. Force est de reconnaître que ce choix a été mauvais. Nous y avons brûlé nos énergies et la France n'a cessé de voir sa décadence s'accentuer jusqu'aux dernières lois des douze derniers mois qui sont le summum de l'abomination puisqu'elles mènent à une vrai génocide. Nous avons laissé l'ennemi entrer jusqu'au plus haut de l'Etat, rejouant la tragédie qu'avait eu à combattre en son temps Jeanne d'Arc. Quelle désolation de voir le royaume de France en des mains si peu expertes et si dévastatrices. Le Comte de Chambord nous appris qu'il ne fait pas perdre espoir. L'espérance est une vertu. Garons là en nos coeurs pour agir pour la France. 31 Mai 2013 Du 31 mai au 2 juin 2013, Voyage en Slovénie, organisé par l'IMB à l'occasion du 30ème anniversaire de la mort du Comte de Chambord "Parcours sur les lieux de son exil" Inscriptions et réservations avant le 26 avril 2013 Nous avons tous, toujours à apprendre du Comte de Chambord, le modèle des chefs d'état ayant refusé les compromissions. Dans une période où la France est plus qu'atteinte au fond d'elle même et des valeurs qu'elle a toujours incarnées, il faut se tourner vers les vrais modèles. Avril mai 2013 Au nom de la France éternelle, des ses rois qui l'ont peu peu créée puis fortifiée et lui ont donner la grandeur que toute l'Europe et le monde lui reconnaissaient, il y a un impérieux devoir moral de résister aux lois iniques et aux gouvernants incapables qui nous dirigent. C'est ce que demande le Roi et le Saint-Père. Tous les jours il faut résister. L'objection de conscience, la résistance passive est la première étape. Cette année est celle de l'anniversaire du soulèvement de la Vendée, 2014 sera celle de Bouvines. Les grands ancêtres sont avec nous. Vive la famille, avec un papa et une maman. Autour du 21 janvier Messes pour le 220ème anniversaire de l'assassinat du Roi Louis XVI Comme chaque année depuis la mort du Roi Louis XVI, guillotiné le 21 janvier 1793, des milliers de Français assisteront à une cérémonie en souvenir de cet évènement. En Ile de France il y a trois cérémonies solennelles. A Versailles, messe le samedi 19 janvier, en la cathédrale Saint-Louis, à 15 h 30, célébrée par Son Excellence Mgr Philippe Breton, Evêque émérite d’Aire et Dax, en présence du Chef de la Maison de Bourbon, héritier des rois de France A Paris, l’Institut de la Maison de Bourbon organise une messe le dimanche 20 janvier 2013, à 10 h 30, à la Chapelle Expiatoire (angle boulevard Haussmann et rue Pasquier), A Saint-Denis, le Mémorial de France à Saint-Denis, en continuité de l’ordonnance du Roi Louis XVIII, fera célébrer une messe à la Mémoire du Roi Louis XVI, le lundi 21 janvier 2013, à 12 heures, dans la basilique nécropole des Rois de France (Info: www.royaute.org ) 13 Janvier 2013 Bien évidemment appel, au nom de la France, et de toutes les valeurs qu'elle a toujours incarnées, pour la grande manifestation nationale contre la destruction de la Famille et l'atteinte aux droits fondamentaux des enfants. Il faut montrer qu'il y a encore, en France, des citoyens conscients des devoirs qu'ils ont devant les plus faibles et vis à vis de la société toute entière. Assez de la civilisation de la mort. Les sociétés sont mortelles quand ceux qui y vivent n'agissent que contre la nature et sont plus attirés par la mort que par la vie. L'histoire nous l'apprend. Pour nous, notre choix est fait. Vive la vie. Un enfant, une Maman, un Papa. Et cela n'est pas plus l'objet de débat que le jour et la nuit, le blanc et le noir...la vérité et l'erreur. Si par malheur un tel projet de loi devait se transformer en loi, une seule solution, comme en 1793, une réponse dans la tradition de celle de la Vendée ! Elle commencera avec l'objection de conscience (être réfractaire) pour tous ceux qui devraient d'une manière ou d'une autre être obligés de l'appliquer et il est difficile de dire jusqu'où cela pourrait aller. Les Français ont régulièrement des sursauts qui en étonnent toujours plus d'un. C'est cela la réponse royaliste. le roi a toujours été du côté du progrès et des forces de la vie. C'est notre tradition. Nous n'en changerons pas ! Pour nous encourager, voici, un extrait du message du Chef de la Maison de Bourbon qui incarne la tradition et ses valeurs: "J’appelle donc (...) tous les Français à défendre les valeurs si chèrement défendues pendant des siècles par nos aînés et à faire connaître leur soutien aux défenseurs de la Famille et des droits de l’enfant. Il en va de notre avenir. Les Français doivent montrer l’exemple aux autres nations". Octobre 2012 Double hommage à la Reine Marie Antoinette: Comme chaque année il y aura une messe à Saint-Denis organisée par le Mémorial de France à Saint-Denis le 16 octobre. et les 12, 13 et 14 une cérémonie à Wien en Autriche; organisée par l'Institut de la Maison de Bourbon avec la présence d'un représentant de la famille de Habsbourg. Plusieurs visites sont également prévues avant et après la cérémonie religieuses du Couvent des Capucins. (Info: www.royaute.org ) Samedi 15 et dimanche 16 septembre 2012 100e pèlerinage légitimiste à Sainte-Anne d'Auray Nous nous souvenons que c'est au retour du voyage organisé à Gorizia pour le 100ème anniversaire de la mort du Comte de Chambord en 1983, que l'Institut des Sciences historiques a suscité, avec Gérard Saclier de la Bâtie, président de l'UCLF à l'époque de renouer avec la tradition des pélerinnages d'Auray. Ainsi en octobre 1983 le premier de la série contemporaine a repris. Désormais grâce à l'UCLF la tradition est bien ancrée http://www.uclf.org Le pèlerinage 2012 a été un succès.Il faut maintenant préparer celui de 2013 qui correspondra aussi au 130ème anniversaire de la mort du Comte de Chambord. A cette occasion rappelons: Restauration du monument du Comte de Chambord à Ste-Anne d'Auray L'Institut de la Maison de Bourbon et l'Union des Cercles Légitimistes de France participent à cette restauration. L'ISH est heureux de s'y associer. Les travaux ont été entrepris, mais votre aide est indispensable pour les mener à bien et les terminer pour le 100ème pèlerinage légitimiste en septembre 2012.
|
15 novembre 2008
Colloque annuel de L'Institut de la maison de Bourbon sur le thème de la francophonie à l'occason du 400ème centenaire de Québec ( www.royaute.org )
Les actes du colloque seront publés au cours de l'année 2009: contributions de M. Jean-Pierre Babelon, Membre de l'Institut de France, du Père Augiustin Pic, du professeur P. Vergé-Franceshi, de Mme Odile Bordaz, de M. Paul-Marie Couteaux, député français au Parlement européen etc...
3 novembre 2008
Cycle des conférences mensuelles de l'Institut de la Maison de Bourbon (pour information voir www.royaute.org )
Les conférences mensuelles (cycle 2008-2009) de l'Institut de la Maison de Bourbon, association culturelle reconnue d'utilité publique qui oeuvre avec brio et persévérance depuis 35 ans pour la cause de la monarchie légitime incarnée par Monseigneur le duc d'Anjou, le Prince Louis de Bourbon, reprennent. Renseignements sur le site www.royaute.org
27 et 28 septembre 2008 Pélerinage annuel au Monument du Comte de Chambord à Saint-Anne d'Auray.
Fondé en 1844 pour le 25ème anniversaire de Henri V (Comte de Chambord), interrompu en 1914, le pèlerinage légitimiste de Sainte-Anne d'Auray a été repris en 1983 par diverses associations dont l’Institut des Sciences historiques. Sous l'égide de l'Union des Cercles Légitimistes de France, il est organisé depuis par le Cercle Légitimiste Georges Cadoudal et les autres Cercles de la Fédération Bretonne Légitimiste fed.bretonnelegitimiste@wanadoo.fr.
Août 2008
Durant l'été phase finale de l'opération lancée l'an passé par l"Institut des Sciences historiques. Après avoir acquis un des masques mortuaires du Comte de Chambord, nous allons lui faire un coffrage qui permettra ensuite de la présenter dans des expositions.
Elles seront, n'en doutons pas, nombreuses en cette année de 125ème anniversaire de la mort du Comte de Chambord (1820-1883)
A cette occasion, un rappel, le site du Comte de Chambord : www.comtedechambord.fr
1638 - 2008
Consécration de la France à la Sainte-Vierge par le Roi Louis XIII, Un anniversaire. Notre fête nationale (voir texte dans notre rubrique "textes historiques")
25 avril 2008
Anniversaire de Monseigneur le duc d'Anjou, Louis XX
Louis de Bourbon, duc d'Anjou chef de la Maison de Bourbon, né le 25 avril 1974 aura 34 ans.
L'Institut de la Maison de Bourbon (www.royaute.org) fera célébrer à Paris une messe à laquelle se joindront les fidèles parisiens de l'Institut des Sciences Historiques. (Lieu et horaire sur demande)
29 mars 2008
Assemblée générale ordinaire de l'Institut des Sciences Historiques à son siège social.
5 mars 2008
Premier anniversaire de SAR la Princesse Eugénie, premier enfant de Monseigneur le Prince Louis de Bourbon duc d'Anjou et de Madame la Princesse Marie-Marguerite
Liens
www.royaute.org (Site de L'Institut de la Maison de Bourbon)
www.uclf.org ; et www.viveleroy.fr (Sites de l'Union des Cercles Légitimistes)
www.guy-auge.ifrance.com (Site de l'Association des Amis de Guy Augé)
Page d'histoire, page du mois, page du Roi (à lire)
Le dernier dimanche, Gaspard-Marie Janvier, éditions Mille et une nuits (département de Fayard), Paris 2009
Bien qu'intitulé roman, cet ouvrage est une très bonne analyse de la place de la religion catholique dans la vie d'un homme au delà de tous les travestissement et affadissement actuels. Seul l'essentiel compte. Donc un "roman" à méditer. Ce n'est pas si courant...
Rappel avril: La Marseillaise de Santa Chiara, par Charles Hervé
A travers ses souvenirs un séminariste qui a du abandonner sa vocation au début des années 60 raconte comment l'église a été peu à peu pervertie. Ouvrage très intéressant dans lequel l'auteur ne cache pas ses sentiments légitimistes.(Atelier Folfer, 2009, 294 pages ( www.atelier-folfer.com )
A relire:
Bainville, l'intelligence de l'Histoire, Dominique Decherf, éditions Bartillat, Paris, 2000.
Chaque jour nous nous rendons compte que l'intelligence du monde qu'avait Bainville, intelligence qui puisait dans la connaissance historique, nous manque.
Publications de la Science Historique (revue fondée en 1921 par Paul Watrin)
Numéros disponibles.
Exceptionnel Ancienne série dirigée par Paul Watrin de 1921 à 1946 Il reste encore quelques séries complètes vendues au prix de 1500 euros (franco)
Nouvelle série depuis 1981
N° 29 (dernier paru novembre 2007) : Monographies communales ou Livrets des Instituteurs de Vauhallan et d’Igny (Essonne)
Ce volume, publication des deux monographies d’instituteurs de 1899 et d’une postface basée en partie sur des documents issus d’un fonds d’archives privées, est, au-delà de son intérêt pour l’histoire de ces deux communes, aussi un jalon pour mieux comprendre la vie rurale en Ile-de-France à la fin du XIXème siècle.
Rappelons que les monographies des instituteurs dont les textes sont conservés dans les Archives départementales sont une source très intéressante d’histoire locale. Une publication systématique devrait en être faite.
12 euros (14 € franco)
N° 8-9 : Spécial centenaire du Comte de Chambord (1883-1983) 10 euros (12 € franco)
N° 21 : Les titres et armes du Prince Louis de Bourbon, aîné des capétiens, par Jean Foyer (plaidoirie devant la Cour d’Appel de Paris) 10 euros (12 € franco)
N° 23 : Le Clergé et la Révolution, par Roselyne Tournebise 10 euros (12 € franco)
N° 26 : Qu’est-ce que la Monarchie, par Guy Augé, Jean-Pierre Brancourt, René Pillorget, Claude Rousseau, et Philippe Montillet 12 euros (14 € franco)
N° 27 : Louis XVI, Marie-Antoinette, Madame Elisabeth (bicentenaire de leur mort) 10 euros (12 € franco)
A noter:
Le numéro 22-23 de la seconde série (dirigée à l'époque par Jean-Pascal Romain) : Les Bagratides, la plus ancienne dynastie de la Chrétienté par Térence J.S. Gray , publié en 1962,(14 euros franco)
Pour acquérir des numéros, merci d'envoyer par mél un courrier (info@sciencehistorique.com) . Nous vous ferons parvenir une facture par la poste et au reçu du réglement vous recevrez les numéros commandés.
Info: ayant racheté le stock de la Revue Mémoire, au moment de l'arrêt de sa publication, nous disposons aussi d'exemplaires (prix et catalogue sur demande)
DE LA MORT A L’OUBLI
Le Patrimoine funéraire
Durant des siècles le patrimoine funéraire a fait partie de la vie quotidienne de tous les villageois.
Actuellement il est en grand danger.
Nous assistons au même phénomène qu’il y a un siècle lorsque, progressivement, à la suite de la loi de 1804, les cimetières qui entouraient les églises ont été abandonnés, de nouveaux étant installés hors des limites des constructions. Toute une partie de la mémoire des communes a alors disparu. Actuellement le phénomène est du même ordre. Les cimetières de la fin du XIXème siècle et du début du XXème sont arrivés, en certains lieux, au maximum de leur capacité. Ainsi les concessions anciennes sont, comme la loi l’autorise, progressivement reprises pour faire place à de nouvelles.
Au delà de l’acte administratif que nous n’avons pas à juger -la gestion des sols étant du ressort des compétences des municipalités- ce sont des centaines de monuments funéraires qui sont, chaque année, détruits de manière irrémédiable et sur ce point, comme tous les citoyens, nous sommes concernés. Notre pays fier de ses racines et de son exception culturelle ne peut pas continuer à accepter que sa mémoire soit amputée avec une telle ampleur. Cette table rase est d’autant plus préjudiciable que bien souvent il n’y a pas même une photo pour faire souvenir de ces monuments de l’art vernaculaire et jamais, ou si peu, d’études ou de monographies.
Or ces monuments sont pourtant remarquables
- Par leur matériaux souvent liés au terroir qui les ont vu s’établir
- Par leur style différent d’un secteur à l’autre
- Par certaines modes qu’ils représentent
- Par leur décor (grilles, croix, symboles…)
- Par les objets qui les accompagnent : statues, bas-reliefs, vases, céramiques diverses (fleurs, memento…)
- Et bien sûr par l’histoire qu’ils racontent.
Au delà de leur existence, ce sont les témoignages de la vie communale qu’ils relatent en rappelant la mémoire de ceux et celles qui ont été à la base de la vie du village. Mémoire des artisans, des fermiers et des laboureurs, des ouvriers, des notables.
De plus en plus, nos contemporains éprouvent le besoin d’avoir des racines et de pouvoir se rattacher à ce qui les entoure et à leur quotidien. Sauver ces monuments est donc autant un devoir de mémoire que l’on rend à ceux qui nous ont précédés qu’un devoir social que l’on a tous vis à vos de nos contemporains.
Il faut y penser avant qu’il ne soit trop tard. Le péril est grand dans une région comme l’Ile de France et plus largement dans toutes les régions urbaines car la croissance y est forte. Le besoin d’espace est important.
Alors bien sûr il n’est pas possible de tout sauver.
Mais en revanche il est possible de détruire avec discernement pour préserver l’essentiel.
Un diagnostic systématique de toutes le communes doit être effectué en le limitant dans un premier temps à celles qui ont des projets à court terme de reprise de concessions.
Il permettra ensuite de dresser un inventaire portant sur tous les monuments actuellement en plus ou moins grande déshérence et donc en danger.
Ensuite il conviendra d’établir des typologies par genres, par styles etc.
Enfin de préserver physiquement d’abord la mémoire de ce qui devra être détruit, puis de conserver sur place ce qui pourra l’être et déposer dans des dépôts centraux ce qui devra l’être comme témoignages à laisser à ceux sui nous suivront sur notre bonne vieille terre…
Il est encore temps d’agir mais déjà des catastrophes irréparables ont eu lieu.
Ne tardons plus.
Notre association, Institut des Sciences historiques, peut aider de quatre manières :
- En contribuant à la reconnaissance et à l’information sur ce patrimoine très spécifique ;
- en aidant au diagnostic et à l’inventaire des monuments funéraires anciens pour faciliter leur conservation notamment in situ ;
- en recueillant ce qui peut l’être (notamment les décors, grilles, statues, ex-voto…) dans la limite de la place dont elle dispose d’abord pour sauvegarder mais dans le but ultime de créer ultérieurement un musée.
- en finançant ou en contribuant au financement de l’entretien de certains monuments dans la mesure de ses moyens .
L'Institut des Sciences historiques
L’Institut des Sciences Historiques (ISH), continuateur de la Société Archéologique de France fondée en 1816 et dirigée de 1916 à 1946 par Paul Watrin, a été recréé, sous sa forme moderne par l’historien Jean-Pascal Romain en 1954. Depuis 1981 il est dirigé par Philippe Montillet qui assure aussi la direction de la revue « la Science Historique » créée également par Paul Watrin en 1921. L’Institut des Sciences Historiques organise des conférences, des visites, des déjeuners- débats.
L’Institut et la revue La Science Historique s’attachent à défendre les valeurs de la société française traditionnelle à travers ses principales illustrations notamment culturelles, artistiques, artisanales et sociales au cours des quinze siècles de l’histoire de France.
.